Comment choisir un casque moto homologué ?

Aujourd’hui en France, et d’ailleurs dans la plupart des pays, une grande partie des blessures causées par un deux-roues motorisé sont victimes de lésions encéphaliques. Étant donné que la tête est fragile, le casque est un gage de sécurité indispensable mais aussi obligatoire. Une règlementation est régie depuis le 28 juin 1973 par la loi de l’article

R431-1 du Code de la Route .

En quoi consiste un casque homologué ?

En France, le type de casques de moto, entre celui d’un casque intégral, jet ou modulable, n’a pas une grande importance, il est essentiel qu’il réponde à des tests concrets, homologués aux normes de sécurité minimales connues en Europe. Pour savoir si un casque est légalisé, il est important de vérifier sur l’étiquette du casque la lettre E qui est suivie d’un numéro. Cette lettre E comporte les normes d’homologations en Europe, les numéros entre le 01 et le 18, déterminent le pays d’exécution des tests. Nous pouvons également identifier d’autres normes à l’instar de :

  • En premier deux numéros désignant la version de la norme de casque ;
  • Ensuite, 4 numéros désignant la référence de l’homologation du casque.

Si nous avons par exemple la norme ECE 22-05 nous pouvons comprendre qu’il y a eu 5 révisions de la norme. Pour les numéros qui peuvent suivre, cela est unique pour chaque modèle, il est possible de tomber sur les mêmes numéros sur deux modèles s’ils sont régis par la même norme.

Quels sont les tests d’homologation ?

Pour profiter de la norme ECE 22-05, un casque doit passer par une série de tests et contrôles, en l’occurrence :

  • Amortir les chocs ;
  • Le champ de vision ;
  • Résister à l’abrasion ;
  • la défiguration à l’impact ;
  • La qualité de l’écran ;
  • Le système de retenue.

Le test pour un casque s’effectue avec la visière, qui est également testée au plan de l’angle de vision, de la diffusion de lumineuse, de la transmission de la lumière, de la transmission spectrale, mais aussi l’ensemble des critères mécaniques, optiques et les caractéristiques de la résistance face aux UV et rayures, ainsi que le point de vue d’ouverture de l’écran.

Toutefois, nombreux points du règlement sont toujours mis en considération par rapport à l’efficacité de la norme. Etant donné que les tests sont effectués par des laboratoires publics et privés, l’homologation n’est pas mentionnée et les pouvoirs publics n’ont pas le contrôle direct sur les laboratoires privés.

Cependant, il n’est pas autorisé d’effectuer des tests pour d’autres zones qui peuvent être plus fragiles, les points de contrôles restent donc déterminés auparavant. Pour finir, le souci majeur consiste dans la technique de choix des casques pour l’homologation. Le fabricant doit en général procurer 7 casques en guise d’essai pour chaque série de 3.200 unités vendues, par contre la sélection reste libre pour le fabricant. Ce qui pose une interrogation par rapport aux modèles prélevés qui doivent ne pas être au hasard, mais plutôt conçues différemment pour passer les tests.

Les tests SHARP, de quoi s’agit-il ?

Nous pouvons trouver en Europe une deuxième norme régie en 2007, dont le rôle principal est plutôt le classement. Le programme S.H.A.R.P Safety Helmet Assessment and Rating Programme a été créé par le Ministère Britannique des Transports, qui permet aux motards de se référer à un classement des casques plus détaillé que la norme ECE 22-05, dans l’optique où, les notes concernent le succès lors des essais à travers un classement d’étoiles de 1 à 5, contrairement à la mention P ou NP.

Différemment des essais de la norme ECE, ceux effectués à travers le programme SHARP sont plus approfondis, nous pouvons énumérer pas moins de 30 tests de choc effectués. Certains peuvent être plus avancés contrairement à la norme ECE, par contre, ces derniers ne portent aucun test de choc sur la mentonnière, bien que le régime ECE l’adopte.

Un autre critère important doit être mentionné, puisque les casques sont souvent achetés dans les commerces et non pas récupérés par l’intermédiaire des fabricants. Ce qui justifie le fait que beaucoup de fabricants de casques n’attestent pas ce programme en raison de l’absence d’une collaboration directe avec l’industrie. En outre, même si le procédé d’expérimentation est dévoilé, les caractéristiques concernant la notation ne sont pas très claires, ce qui rend difficile de bien déterminer la crédibilité d’un point en comparaison avec d’autres moins notés.